Le début d'une aventure 

« On m'a demandé si je voulais travailler comme responsable technique pour LVD Malaysia. Je servirais d'intermédiaire entre les filiales en Asie du Sud-est et le siège social en Belgique et je dirigerais le nouveau centre d'expérience. Je devrais aussi familiariser les équipes de ventes et de service avec les dernières technologies, principalement à l'époque le laser fibre, Easy-Form et le logiciel CADMAN-JOB. 

J'étais chez LVD depuis huit ans, d'abord au service internationall puis en tant qu'ingénieur d'applications dans le centre de démonstration. En tant qu’ingénieur industriel, le mélange de travail technique et de déplacements me convenait parfaitement. J'avais de bons souvenirs d'un tour de Malaisie que j'avais fait par le passé. J'ai eu envie de cette aventure et j'ai dit oui sans hésiter. Les préparatifs pour mon nouveau travail étaient assez compliqués. Jusqu'alors, j'avais toujours travaillé pour le service de découpe laser. À présent, je devais aussi maîtriser les technologies de pliage et de poinçonnage. Je devais également mettre mes affaires en ordre chez moi et dire au revoir à ma famille et mes amis. En avril 2016, je suis parti en Malaisie avec deux valises pour seuls bagages. »

Exploration du marché 

« Au travail, je pris vite le rythme : formation de collègues de la région, organisation de salons, participation à l'ouverture officielle du centre de démonstration. Pour apprendre à connaître au plus vite le marché, les filiales et les clients, j'ai installé les machines moi-même et prospecté les clients. » Les deux premières années, j'ai beaucoup voyagé. Un jour, j'installais une machine en Indonésie et le lendemain, j'étais à un salon industriel en Thaïlande.

Mes efforts ont porté leurs fruits : aujourd'hui, l'équipe de ventes a besoin de moins d'aide et je me concentre sur de nouveaux pays, comme le Vietnam et les Philippines. De plus, je suis chargé d'intégrer tous les progiciels LVD et je suis responsable du recrutement. Pour rester à jour sur les nouveautés, je suis en contact étroit avec LVD en Belgique, LVD North America et LVD CNC Tech en Chine. »

At Metaltech 2023: Tom Hennejonck, Lieven Vanhoenacker (LVD International Sales), Peter Van Acker (Belgian Ambassador in Malaysia) and Joshua Tan (LVD Managing Director South East Asia)

À Metaltech 2023 : Tom Hennejonck, Lieven Vanhoenacker (ventes internationales LVD), Peter Van Acker (ambassadeur belge en Malaisie) et Joshua Tan (directeur général LVD Southeast Asia)

Créativité et flexibilité 

« Toutefois, il n'est pas facile de vendre des machines haute technologie en Asie. Les entreprises ici font très attention aux prix et il est difficile de les convaincre de la valeur ajoutée de l'automatisation ou de l'intégration CADMAN, entre autres. Je suis fier qu'en tant qu'équipe, nous avons réussi à vendre le premier laser fibre au Vietnam. Nous n'avions pas de filiale à l'époque et la concurrence était rude. Nous y sommes parvenus grâce à de longues discussions lors de multiples visites chez le client. Nous lui avons fourni une étude complète des coûts pour ses pièces et l'avons invité à une démonstration de la machine découpant ses pièces dans le temps indiqué. »

« En 2020, le monde s'est arrêté à cause du coronavirus. L'Asie a été particulièrement touchée. Jusqu'à l'année dernière ,nous ne pouvions même pas voyager. Mais nous nous sommes vite adaptés et avons appris à installer des machines complexes, faire des essais et former les gens à distance par appel vidéo, au moyen de webcams et de logiciels d'assistance à distance. »

LVD Malaysia Tom Hennejonck
LVD Malaysia Tom Hennejonck

Les avantages des deux mondes 

« Au bout de sept ans, je me sens parfaitement chez moi ici. Tout d'abord grâce à ma famille : mon épouse malaisienne et notre petite fille. Nous aimons voyager en Malaisie ensemble, la nature est magnifique. J'adore aussi la capitale pleine de vie, Kuala Lumpur, avec son architecture incroyable, comme les tours jumelles Petronas, et tous ses restaurants et magasins. Tout cela se trouve à une demi-heure de chez moi. »

« Honnêtement ? Je me suis intégré en Malaisie plus facilement que prévu. Et je ne suis pas complètement privé de culture belge. D'autres familles belges vivent ici. Nous nous réunissons à Pâques, à la Saint-Nicolas, pour la fête du Roi, et partageons une bière froide et une bonne gaufre. Oui, j'ai trouvé mon destin ici. »